mercredi 30 décembre 2015

Un peu d'humour...

Un peu d'humour pour finir l'année.


 photomontage réalisé par Eric MATARASSO, Directeur Associé, 4ventsgroup.

vendredi 6 novembre 2015

Ah, mon cher entretien










Ce qui est bien avec le management, c'est qu'il est en perpétuelle évolution.

Vous avez enfin décidé de mettre en oeuve la dernière technique managériale qui va révolutionner la vie professionnelle de vos salariés que déjà vous êtes à la traîne...
Bon, d'accord, là nous parlons de l'entretien professionnel qui n'est quand même pas une nouveauté !
Enfin, pas pour tout le monde (décret n°2014-1526 du 16 décembre 2014)...

l'entretien professionnel dans la FPT 

Bref, ça y est tout le monde s'y met, et voilà que l'EP est malmené :
l'entretien annuel à la poubelle

A croire qu'ils le font exprès !

dimanche 13 septembre 2015

Aux rapports...












Hasards du calendrier (ou pas), deux rapports sortent presque en même temps, l'un sur le travail dans le "privé", l'autre sur les dépenses dues aux salaires dans le "public". Deux rapports donc, mais qui n'ont pas eu le même écho dans les médias. Sans doute parce que l'un est plus facile de lecture que l'autre ;  que l'un est plus à la mode que l'autre ; que l'un serait soutenu par une partie des employeurs quand l'autre serait combattu par une partie des agents...

Alors que le Rapport Combrexelle est sobrement intitulé "la négociation collective, le travail et l'emploi",  celui de la Cour des comptes a un titre plus austère :"La masse salariale de l'Etat -Enjeux et leviers".
Pourtant, ces deux rapports méritent plus qu'une médiatisation forcenée sur quelques jours avant un oubli de circonstance, ou une indifférence totale avant un retour de boomerang violent dans quelques années.
Pour se faire une idée, un "peu" de lecture.

La négociation collective...


La masse salariale de l'Etat



vendredi 1 mai 2015

Les maisons de l'emploi






La lutte contre le chômage est une priorité, certes. Encore faudrait-il s'en donner (tous) les moyens.
Malheureusement, il semblerait qu'en France nous ayons la mauvaise habitude de faire d'une bonne idée une mauvaise application. Exemple, les maisons de l'emploi.


cliquer ici

revue Connaissances de l'Emploi n°118, janvier 2015.

mardi 10 février 2015

De la réserve

A l'approche des élections départementales, je me posais la question suivante :
"Dans quelle mesure un fonctionnaire de la fonction publique territoriale, qui serait candidat, pourrait-il critiquer l'Administration et plus globalement la conduite des affaires locales  ?". Pour être un cas d'étude, je suppose que la question se pose relativement fréquemment.

Tout d'abord, et contrairement à ce que beaucoup pensent, la définition même du devoir de réserve n'est pas explicitée dans le statut général de la fonction publique :

article de la Gazette des communes

Je vous incite tout particulièrement à lire le point n°6 sur les auteurs de blog.

Pour autant, la difficulté reste grande lorsque le candidat-fonctionnaire doit en permanence s'interroger sur la portée éventuelle de ses propos et de leur interprétation possible par la justice.

article du journal des maires. , notamment :

"Durant le service, ils sont astreints à une obligation de neutralité et, en dehors de service, à un devoir de réserve. En militant pour un candidat, un fonctionnaire doit veiller à ne pas montrer ouvertement son hostilité à l’élu sortant ; il ne peut critiquer violemment son action ou tenir des propos outranciers ou diffamatoires. Le législateur atténue cependant l’obligation de réserve des fonctionnaires élus, pour qu’ils puissent exercer effectivement et efficacement leur mandat électif". 

Les limites de l'expression du candidat sont donc déterminées par la justice :

"L'article 7 de la loi du 13 juillet 1983 pose le principe selon lequel « la carrière des fonctionnaires candidats à un mandat électif ne peut, en aucune manière, être affectée par les votes ou les opinions émis par les intéressés au cours de leur campagne électorale ».
Cela étant, cette disposition législative ne les dispense pas de respecter les limites de la polémique politique communément admise.
Le législateur n'a en effet pas souhaité remettre en cause la solution dégagée par le Conseil d'Etat en 1971 dans son arrêt « Jans » : « si les fonctionnaires ont, comme tout citoyen, le droit de participer aux élections et à la campagne qui les précède, ils sont tenus de la faire dans des conditions qui ne constituent pas une méconnaissance de leur part de l'obligation de réserve à laquelle ils restent tenus envers leur administration (45) ».
Ainsi, ce n'est qu'après avoir relevé qu'un directeur d'école n'avait commis aucun manquement à son obligation de réserve que la cour administrative d'appel de Paris, dans un arrêt en date du 20 juin 1995 (46), a censuré, pour détournement de pouvoir, la décision de mutation d'office prise à son encontre quelques semaines après qu'il se soit présenté aux élections législatives, sur une liste d'opposition.
Le fonctionnaire candidat à une élection pourrait donc se voir sanctionner disciplinairement pour des propos tenus dans le cadre de sa campagne électorale, s'ils sont excessifs". 
concoursfonctionpublique-blogspirit.com

Ce qui ne simplifie pas les choses puisque cela se fait à posteriori. 
Le débat concernant la liberté d'expression (re)trouve ici tout son sens.